Dans les Années Folles, Kees Van Dongen, « en chandail et en barbe », faisait son apparition sur la Croisette, une énorme canne à la main. Il installait son chevalet et se mettait à peindre les jolies femmes qui passaient. À Nice, Matisse, peignait quatre ou cinq fois par jour la Promenade des Anglais et ses palmiers, devant sa fenêtre grande ouverte de la place Félix-Ziem.
Ce qui fait dire à Michel Georges-Michel*, peintre et journaliste à la langue bien acérée :
« Oui, si Matisse, à Nice fait la fenêtre, Van Dongen, à Cannes, fait le trottoir »
Maintenant que, grâce à la Griotte, vous pouvez répéter ce bon mot à la prochaine pause café du bureau, pourquoi n’iriez-vous pas jeter un coup d’oeil à l’article griottin sur le Musée Matisse de Nice. L’article, mais surtout le musée, valent certainement le détour de vos augustes yeux.
* Rien à voir avec ce bougre de George Michael, chanteur charismatique et pileux de feu Wham !