Nice la vieille, Nice la belle !

DSC_0287BDOh bien sûr, quand vous vous promenez dans le Vieux Nice pour la première fois (et pour la centième fois aussi) vous faites comme la Griotte : Oh ! Ah ! C’est beau ! Ces jolies façades colorées, ces ruelles qui sentent bon l’authentique et le savon à la lavande, ce marché aux fleurs du Cours Saleya qui embaume, cette église du Gésu qui dégouline de petits angelots réjouis…. Magnifique ! Oui mais quand vous vous y promenez avec dans les mains le Guide amoureux, secret et historique du Vieux Nice qui vient de sortir, c’est encore mille fois mieux !!

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Alex Benvenuto, idole niçoise de la Griotte s’il en est, et surtout amoureux fou de sa ville, vous emmène en 8 itinéraires aussi érudits que passionnants dans les ruelles du Vieux Nice. Celui des écrivains et des peintres, celui des églises baroques, celui des métiers disparus, celui du temps perdu, celui des Pénitents de toutes les couleurs, celui des Palais et celui des morts…

Une foule d’anecdotes, de petits détails, de souvenirs aussi pour « raconter » le babazouk, Nissa-Vièia, « double labyrinthe d’histoire et d’hommes ».

Et le tout avec des plans détaillés pour chaque itinéraire, des photos et des encadrés captivants.

Le palais Caïs de Pierlas, résidence de Matisse, tout au bout du Cours Saleya.

Le palais Caïs de Pierlas, résidence de Matisse, tout au bout du Cours Saleya

Vous vous amuserez par exemple à repérer les boulets souvenirs d’une bataille du XVIe siècle, disséminés dans toute la ville. Vous découvrirez que mascoinat comme la rue du même nom signifie « mal cuisiné » en Niçois. Que Nietzsche y habita des années et assista au tremblement de terre de 1887. Qu’Aragon et Elsa Triolet s’y réfugièrent en 1941. Que Matisse habita tout au bout du Cours Saleya dans ce beau bâtiment de jaune vêtu appelé palais Caïs de Pierlas. Que Paganini y fit entendre « les dernières accords de son prestigieux violon » en 1840. Qu’Apollinaire y déclara sa flamme à la comtesse Louise de Coligny-Chatillon après une nuit de 1914 dans les vapeurs d’opium. Que l’église que les Niçois s’obstinent à appeler Sainte-Rita se nomme en fait Saint-Jacques ou l’Annonciation. Que la rue Saint-Gaëtan s’est d’abord appelée au Moyen-Âge calabraïa (pose-culotte) puis Rue du Bon Air par les Révolutionnaires. Qu’une vierge se cache depuis 1968 sous la mer à une douzaine de mètres de profondeur sous le quai Rauba Capèu (« vole chapeau ») et qu’elle sert quelquefois à la bénédiction de mariages sous-marins.

51tQqytuXfL._Et tant d’autres anecdotes aussi savoureuses les unes que les autres !

Une bible à offrir à Noël en plusieurs exemplaires.

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Cerise sur le gâteau ou Griotte sur la bûche : l’ouvrage sera mis en scène à la librairie Jean-Jaurès le 15 décembre prochain toute la journée de 10h à 18h. Et les auteurs le dédicaceront de 16h à 18h juste avant une dégustation des 13 desserts provençaux de Noël.

  • Séance de dédicaces dimanche 15 décembre à la librairie Jean Jaurès, 2 rue Centrale, 06300 Nice (en bordure du Vieux Nice) – 04 93 85 61 27

9 Responses to “Nice la vieille, Nice la belle !”

  1. La griotte est encore plus niçoise que les très vieux niçois … et c’est un compliment.
    Bouoni calèna en toui!
    AB

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  2. bonjour,pour mon exposé je fais des recherches sur le palais cais de pierlas qui se trouve cours saleya,j’aimerais savoir son architecture que représente les dessins sur la façade son toit pourquoi il est pointu,que représente sa couleur jaune et quel style il est baroque? j »ai bcp surf et rien trouver sur ce palais juste que 2 familles ont habités.bibioté il y a rien , c galére merci de me répondre

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  3. Bonjour petite marmotte, je transmets ta question et ton mail à quelqu’un qui saura sûrement te répondre….

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  4. Voici la réponse de l’érudit Alex Benvenuto : Chau,

    Palais Caïs de Pierlas construit par la famille Ribotti en 1693, racheté par la famille Caïs de Pierlas en 1782 qui en firent leur Palais après embellissement à la Restauration, en particulier de la façade.
    Style architectural et couleur ocre : restauration
    Palais plein d’élégance avec son fronton triangulaire décoré d’une tête de lion, ses linteaux du 2ème étage avec des bas reliefs allégories des Arts, et son balcon à l’étage supérieur
    les premiers et second étage furent habités de 1733 à la Révolution par les écoles précédemment établies au couvent des Jésuites
    Matisse y habita au troisième puis 4° étage . Il y peint plusieurs tableaux de la baie des Anges avant d’aller habiter au Régina à Cimiez
    Le toit est pointu … pour permettre à l’eau de pluie de s’écouler ;-((.

    Baieta

    Alex

    NB : on l’appelle Palais, mais ce fut plutôt une maison d’habitation et de rapport !

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