En juillet 2012, durant les J.O. de Londres, un judoka et trois cadres de la délégation de RDC (République Démocratique du Congo) ont disparu sans laisser d’adresse. Dix sportifs de la même délégation viennent de faire la même chose durant les Jeux de la Francophonie qui se déroulent actuellement à Nice. Ils ont pris la poudre d’escampette juste après la cérémonie d’ouverture, dans la nuit de samedi à dimanche.
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La délégation congolaise durant l’ouverture des Jeux de la Francophonie à Nice. Photo Cyril Dodergny pour Nice Matin
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Toute l’équipe de basket féminin, pourtant qualifiée pour les 1/4 de finales, deux cyclistes (« les meilleurs du pays ») et un footballeur ont mis les voiles juste après avoir touché leur prime de 1.000 euros, destinée aux dépenses personnelles pendant la durée des épreuves. Et on murmure que le bilan serait encore plus lourd et que 18 sportifs africains auraient déjà disparu depuis le début des Jeux : les 10 Congolais, mais aussi 7 de Djibouti et un Ivoirien…
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Un « réseau d’agents sportifs » prestidigitateurs ?
Selon le ministre des Sports de la RDC, Barthélémy Okito, il s’agirait d’un « véritable trafic de sportifs de haut niveau ». À l’en croire ses joueuses auraient été « quasiment enlevées par un réseau d’agents sportifs. ». « Depuis notre arrivée à Nice, plusieurs agents sportifs rodaient autour de nos athlètes, explique-t-il à Nice Matin. On craint qu’ils aient réussi à leur faire miroiter je ne sais quoi, afin de les tenir sous leur coupe, dans un but évident de les « vendre » dans des clubs européens, en empochant au passage les indemnités de transfert.»
Il semble à la Griotte, qui a un avis sur tout, que ces sportifs aient préféré la douceur de vivre en France, même sans papiers (puisque leurs passeports ont été gardés par les responsables) au climat économique et politique effroyable qui règne dans la République (pas si républicaine) Démocratique (pas vraiment démocratique) du Congo.
D’après Le Monde, la délégation congolaise avait essuyé un certain nombre de refus de visas pour se rendre aux Jeux de la Francophonie. Sur les 106 demandes déposées, 25 n’avaient pas été acceptées, soit à cause du jeune âge des athlètes, soit parce qu’ils figuraient sur une liste de noms susceptibles de disparaître une fois sur place.
Il faut dire que trois entraîneurs et un judoka congolais avaient déjà disparu corps et âme durant les J.O de Londres, et que deux sportifs paralympiques congolais avaient également demandé l’asile politique au gouvernement britannique, dénonçant, entre autres délicatesses, la chasse aux opposants politiques et les atteintes aux droits de l’Homme dans leur pays.
C’est vrai qu’ils sont vraiment terribles ces agents sportifs hein ?
À moins que ce soit un coup médiatique de l’équipe d’organisation pour faire parler de ces Jeux pas assez médiatisés ?
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La Griotte 
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