À Nice, au coin de la Promenade des Anglais et de celle du Paillon, un immeuble sans aucun charme appelé le Méridien ressemble à une verrue bubonique sur le visage de la belle Otéro. Il est le vestige d’une époque adoratrice du Dieu béton et du modernisme (et des pots-de-vin ?) qui a défiguré la ville. Pourtant, sous le nom d’hôtel des Anglais puis d’hôtel Ruhl, il fut l’un des fleurons de luxe et d’élégance de la Côte d’Azur durant une centaine d’années.