Le magazine en ligne impertinent de la Griotte, niçoise ni soumise
À Nice, au coin de la Promenade des Anglais et de celle du Paillon, un immeuble sans aucun charme appelé le Méridien ressemble à une verrue bubonique sur le visage de la belle Otéro. Il est le vestige d’une époque adoratrice du Dieu béton et du modernisme (et des pots-de-vin ?) qui a défiguré la ville. Pourtant, sous le nom d’hôtel des Anglais puis d’hôtel Ruhl, il fut l’un des fleurons de luxe et d’élégance de la Côte d’Azur durant une centaine d’années.
En 1862, le roi Louis de Bavière est l’un des premiers clients du nouvel hôtel à la façade coloniale et au jardin exotique intérieur qui vient d’être construit sur la Promenade des Anglais. L’Hôtel des Anglais, premier hôtel à proposer un ascenseur hydraulique, reçoit bientôt les hivernants du monde entier, trop contents de goûter à la douceur de vivre de ce qu’on appellera bientôt la Côte d’Azur. Mais au début du XXe siècle, on se lasse bientôt de cette architecture exotique qui plaisait tant aux coloniaux anglais et on rêve des façades élégantes du Carlton de Cannes qui vient d’être bâti pour Henri Ruhl sur la Croisette.
La Griotte, niçoise ni soumise,est allergique à l'eau de mer, aux chiens, aux huitres, aux gros cons racistes et ...aux allergiques. Jongleuse de mots et blonde depuis sa plus tendre enfance a un avis sur tout (et surtout un avis) et vous le fait partager dans ce city mag qu'elle veut libre et impertinent. Des J.O. au musée Matisse, du dernier Musso aux expos les plus branchées, des débileux footeux aux nageurs médaillés, billets d'humeurs trouvailles, découvertes, petites histoires et grandes épopées à découvrir au fil des jours et de sa volubile souris.
Pour contacter la Griotte, lui offrir des fleurs ou lui refiler le numéro de Viggo Mortensen : lagriotteanice@gmail.com
La Griotte 