Le Negresco en deuil

Jeanne Augier, propriétaire iconoclaste du célèbre hôtel Negresco à Nice, est décédée hier dans sa 96e année. « Propriétaire de l’Hôtel depuis 1957, Madame Augier a œuvré pour sa renaissance puis son rayonnement en France et dans le monde. Avec son époux Paul Augier, elle a fait du Negresco, un Palace inattendu, luxueux établissement à son image, reconnu mondialement et dernier grand hôtel indépendant en France. Collectionneuse passionnée, elle a rassemblé plus de 6 000 œuvres d’art et de mobilier retraçant 5 siècles d’histoire de France, rendant un majestueux hommage aux talents français. » indique le communiqué de presse de l’hôtel qui précise également « qu’une période de deuil d’un mois sera respectée, symbolisée par la mise en berne des drapeaux de l’hôtel Negresco. »

Allo dodo bobo !

Ronfler à Saint-Tropez vous coûtera plus cher que de cauchemarder à Argelès-sur-mer cet été ! Une lapalissade confirmée par le site Allovoyages.fr qui a comparé les stations balnéaires en France pour cet été en fonction du prix de la chambre. Pour une chambre double la moins chère disponible en août vous paierez en moyenne 221€ pour dormir comme une BB, 164€ pour espérer le bonjour d’Albert, 162€ pour rêver à quelques coups de palmes des dauphins de Marineland. La Côte d’Azur a toujours la cote !!

Saint Valentin : ange ou démon ?

Le célèbre Negresco s’adresse aux Sans Valentin le 14 février. Ce soir-là à partir de 19h, les célibataires qui se pointeront au splendide bar du palace, Le Relais, habillés en ange ou en démon se verront offrir un shooter spécial, baptisé Ange et démon. Du rhum brun, de la crème fouettée et un soupçon de tabasco, le tout agrémenté par un mix musical pimentée par un DJ.

Niki baie des Anges

Sur la Baie des Anges en cette année 1953 la jeune mannequin Catherine Marie-Agnès Fal de Saint Phalle reprend des couleurs… Alors qu’elle est au bout du rouleau, elle est hospitalisée à Nice et découvre que la peinture est pour elle une formidable thérapie. Elle troque les tubes d’antidépresseurs contre les tubes de gouache, échange une agressivité destructrice pour une créativité libératrice, et ne quitte plus jamais ses pinceaux sous le nom de Niki de Saint Phalle. Aujourd’hui en se promenant dans Nice ou aux environs on peut tomber nez à nez avec l’une de ses célèbres « Nanas » aussi girondes que colorées, Miles Davis ou ses animaux fantasmagoriques.

Dorée ou branchée, une Saint-Valentin very very Nice

La Griotte vous a dégoté deux formules spéciales Saint-Valentin à Nice pour passer une soirée + une nuit de rêve dans les dorures du Negresco, ou dans une des chambres hyper hype du Hi Hôtel. De quoi faire oublier à votre dulcinée que l’an dernier vous lui aviez offert un bon pour une semaine de paëlla à volonté chez Flunch !

Negresco, what else ?

Nice

Nice sans le Negresco, c’est une nuit sans lune, le tenon sans la mortaise, un baiser sans moustache, Jacob sans Delafon… Bref, c’est impensable ! L’hôtel de luxe, joyau de la Belle Époque, est le phare de la promenade des Anglais depuis 100 ans.

Porno chic : les dames de la Côte

Helmut Newton par Alice Springs, Monte Carlo 1987

L’expo parisienne sur l’immense photographe de mode Helmut Newton au Grand Palais a tellement de succès qu’elle est prolongée jusqu’à fin juillet. Pour tous ceux qui n’auront pas l’occasion de faire un petit coucou à la Tour Eiffel d’ici là, la Griotte vous a concocté une expo virtuelle rien que pour vous, rendant hommage à cet artiste et à la Riviera en même temps. De la sculpturale Brigitte Nielsen à Caroline de Monaco, d’Isabelle Huppert au saut du lit à Carla Bruni à la fesse provocante, des piscines de Monaco aux suites du Negresco à Nice, des scènes SM au festival de Cannes, en noir et blanc ou en couleurs, il a su magnifier les plus belles femmes de son temps (il est mort dans un accident de voiture en 2004), ajoutant avec brio ses fantasmes sado-maso à la lumière si particulière de la Côte d’Azur. Le porno-chic est sa signature, l’érotisme-mode son empreinte, la photo son roman noir.

Entrez dans l’univers d’Helmut Newton sur la Riviera…

Le tonton niçois

Fils d’un aviateur et de la comédienne Renée Saint-Cyr, Georges Lautner, réalisateur du cultissime Les Tontons flingueurs, est né à Nice en 1926. Il vit aujourd’hui à Grasse où il cultive sa gentillesse et son beau jardin. Virtuose du champ/contre-champ, qui joue sur la profondeur, ose des cadrages audacieux et use des gros plans pour mettre en exergue les dialogues (concoctés par Michel Audiard) et les comédiens – et quels comédiens ! Paul Meurisse, Jean Gabin, Mireille Darc, Lino Ventura, Bernard Blier, Alain Delon, Jean-Paul Belmondo, Robert Dalban etc. Ces inventions formelles culminent dans Les Barbouzes (1964), réjouissante pochade d’espionnage rythmée par la musique syncopée de Michel Magne.